Pau royale : du terroir béarnais au noble cuir (2/3)



Grand reportage (2/3). Cap sur les ateliers où se sculpte le cuir local. À l’occasion des Portes du Cuir, la filière aquitaine a mis en lumière ses trésors artisanaux et l’enjeu essentiel : la transmission des savoir-faire.

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Le 17 novembre 2025

Après avoir évoqué, dans un premier épisode, les liens profonds entre la culture béarnaise et le monde de l’élevage, cap cette fois sur les ateliers où se sculpte le cuir local. À l’occasion des Portes du Cuir, la filière aquitaine a mis en lumière ses trésors artisanaux et l’enjeu essentiel qui les relie : la transmission des savoir-faire. Parmi les nombreux protagonistes du cuir aquitains présents aux Portes du Cuir, je suis partie, pour The Daily Couture, à la rencontre d’ateliers Palois — héritage familial, reprise ou création récente — qui réinventent un patrimoine matériel et humain pour le faire vivre aujourd’hui et ancrer le bel ouvrage en cuir dans l’avenir.

Quand le Béarn sculpte le cuir

Reportage : pau royale, du terroir béarnais à la noblesse du cuir. Par Stéphanie Bui pour the daily couture.
A quelques kilomètres de Pau, à Nay, là où se situe l’atelier boutique du Soulor 1925, au pied des Pyrénées.

La montagne au bout des doigts

Dehors, le col du Soulor dessine sa ligne sur l’horizon. À Nay, au pied des Pyrénées, la montagne apparait comme un repère. Au cœur de la ville, l’atelier du bien nommé Le Soulor 1925 a cent ans. Et comme son nom l’indique, il est historiquement dédié au monde de la montagne pyrénéenne, depuis 1925.

Arrivé de Dubaï, Jean-Baptiste O’Neill, ex-associé au sein d’un grand groupe de conseil international a choisi la ville de Nay de 3500 habitants comme son nouvel ancrage. A la reprise de l’entreprise, il l’a installée dans une belle bâtisse traditionnelle, près de l’église du XVe siècle et d’anciennes tanneries et usines textiles. Le chausseur prolonge une tradition industrielle qui a façonné la ville. Le cuir y garde son odeur, sa texture, sa résistance. Les habitants peuvent observer les artisans à l’œuvre. « Nous ne sommes pas dans une zone artisanale, mais au cœur de la ville. L’artisanat doit rester visible, accessible », revendique-t-il. Fait rare : l’accueil des clients dans l’atelier, la boutique après, à droite. Une façon de redonner de la familiarité à ces savoir-faire longtemps relégués derrière les murs. « Savoir d’où l’on vient, c’est la seule façon de préparer l’avenir », confie l’expert.

A l’atelier du Soulor 1925, à Nay, près de Pau. L’Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) fut reprise en 2024 par Jean-Baptiste O’Neill. José est le chef d’atelier. Quand il n’est pas présent, Sullivan, un peu le couteau suisse de l’équipe, reprend les rênes de l’atelier.

Des gestes d’ici et un cuir local

À peine le seuil franchi, l’odeur du cuir agit comme un aimant. Sur les établis, les outils portent la patine des années, polis par l’usage. Le bruit sec d’un marteau répond au frottement d’une brosse et aux machines ronronnant : ici, chaque geste semble connu depuis toujours. Et pour cause : ces gestes servent une clientèle fidèle depuis un siècle. Les chaussures fabriqués à l’atelier accompagnent, historiquement, les travailleurs du massif : bergers, éleveurs, agriculteurs. Solides, confortables, faites pour durer. Le dirigeant enfonce le clou : « Le jour où les bergers ne viendront plus chez nous, c’est qu’on aura perdu notre âme ! » Pour eux, un tarif préférentiel est maintenu, comme un signe de respect et de fidélité. Dans ce désir de s’ancrer au mieux dans la fabrication locale, tous les cuirs furent rapatriés d’Europe. Ils viennent des tanneries du Pays basque, d’Alsace, d’Auvergne.

Entre les mains du dirigeant aguerri, l’entreprise regarde vers demain. Ce qui distingue les chaussures de montagne s’est transformé en éléments stylistiques pour de nouveaux modèles plus urbains et plus souples : le rouge vif des lacets et œillets, clin d’œil aux signaux utilisés pour se repérer dans la neige ; la talonnette en cuir retourné, technique traditionnelle, gage d’équilibre et d’ancrage. Le modèle 1925 incarne cette évolution : il porte en lui la force des Pyrénées, tout en offrant la souplesse requise par la ville.

Un succès qui se confirme par la fidélité de sa clientèle, désormais internationalisée, et qui s’est concrétisé par une sélection pour la Grande Exposition du Fabriqué en France 2025. Cette distinction lui a ainsi valu l’honneur de représenter le savoir-faire des Pyrénées-Atlantiques au Palais de l’Élysée !

 

reportage : pau royale, du terroir à la noblesse du cuir. De Stéphanie Bui, journaliste. A trouver sur The Daily Couture
La chaussure de montagne, modèle emblématique du chausseur.

 

« Pour un berger, on a fabriqué une pointure en 53 ! »

Entre montagne et cuir, Le Soulor 1925 poursuit un artisanat qui ne joue pas la carte de la nostalgie mais la réinvention fidèle à sa terre, et à ceux qui la font vivre. Le tout entouré d’« une équipe très engagée comme j’en n’avais jamais vue », se réjouit le repreneur qui savoure l’alignement des étoiles. Pour faire perdurer la connaissance du geste du bottier-cordonnier, le chausseur veille à former les talents en permanence et à recruter, notamment pour le piquage. L’atelier accueille des Compagnons du Devoir et du Tour de France en formation pour compléter l’équipe de José, chef d’atelier, ravi de « faire absolument de tout ». « Mon parcours est simple : mon grand-père était dans la chaussure, mon père était dans la chaussure et je suis dans la chaussure depuis l’âge de 14 ans », martèle-t-il, amusé. « J’adore la difficulté, j’adore résoudre les problèmes ! ». Son métier de patronier : mettre au point les modèles et toujours les améliorer. « On arrive à faire des trucs assez sympas ».

Cette passion est transmise à la nouvelle génération : Sullivan, 27 ans, est au Soulor depuis six ans et prend les rênes de l’atelier en l’absence de José. « Je suis un peu le couteau suisse de l’atelier. J’aime la recherche. Les process évoluent tous les jours. Le temps qui varie d’un degré impacte le travail sur le cuir. » Son cheminement est celui d’une reconversion : à l’origine, passionné de sneakers, il les restaurait pour ses amis. « Entre la sneaker, qui est un produit capitaliste, et la chaussure sans électricité, il y a un monde, mais je m’y retrouve », confie celui qui a dû passer par un dossier administratif complexe de « décrochage scolaire » après Bac+3 pour obtenir sa formation.

En quête de défis à relever et de nouveaux modèles à mettre au point, ce savoir-faire de l’équipe est particulièrement prisé pour les demandes en demi-mesure. Cette dynamique de transmission, qui allie tradition séculaire et passion de la nouvelle génération, prend tout son sens à la lumière du parcours de son dirigeant.

Derrière ce renouveau, un parcours personnel

Après vingt ans passés auprès de grandes marques de mode et de distribution, Jean-Baptiste O’Neill fait partie des reconvertis dans l’artisanat, côté entrepreneuriat. Il a changé de vie. « J’ai toujours eu, au fond de moi, une petite musique me questionnant sur le sens de tout ça et sur le rouage que j’étais. » Noyé dans des chaînes logistiques, dans « la techno toujours plus complexe qui perd le sens de l’usage », il confie avoir « perdu le sens », lui aussi.

Changement radical. Depuis sa reprise du Soulor 1925 en mai 2024, il éprouve « une joie maximale et un plaisir immense. Cette aventure dépasse toutes mes attentes. »

Le cuir béarnais ne se limite pas aux semelles de montagne. Aux portes de la ville, dans la plaine où s’étendent haras et paddocks, la matière noble habille aussi les selles qui voyagent vers les terrains de courses hippiques, de Pau à l’Australie !

reportage pau - sellerie cassou - stephanie bui- the daily couture

L’atelier et les podiums

À Pau, le cheval structure la vie locale depuis des siècles. Chaque année, les 5 Étoiles de Pau attirent les meilleurs cavaliers du monde pour l’un des quatre concours complets les plus exigeants de la planète. L’hippodrome, deuxième de France pour les courses à obstacles, rythme la vie équestre depuis 1842. C’est dans cet écosystème que la Sellerie Cassou s’est développée : un atelier-boutique à Pau même, un second atelier de fabrication à Bénéjacq, à vingt kilomètres.

Loin des caméras et des applaudissements, cet atelier façonne les selles qui monteront sur les podiums. Entre patience artisanale et adrénaline des compétitions, un métier de précision où chaque couture compte.

Un savoir-faire sur quatre générations

La maison fabrique entièrement à la main des selles, brides et sangles pour les professionnels des courses hippiques – entraîneurs, jockeys, cavaliers d’entraînement – en France et à l’international. Sa réputation ? Sa capacité à répondre aux besoins du sur-mesure. Ses cuirs proviennent notamment de la tannerie aquitaine Arnal, présente, elle aussi aux Portes du Cuir.

Les selles Cassou parviennent à relever le défi du poids : environ 300 grammes, en cuir de veau véritable d’une belle qualité. Elles détonnent sur un marché où le faux cuir peut parer le dos de la selle et où prime l’import de selles à bas coûts. Autre spécificité : ici, on coud « sans griffer », c’est-à-dire sans marquer les points de couture sur le cuir. Une technique qui préserve la beauté de la matière et témoigne d’une maîtrise du geste précis.

La famille perpétue ce savoir-faire depuis quatre générations. Au début du XXe siècle, les Cassou exercent le métier d’harnacheur-bourrelier pour les chevaux de montagne. François Cassou fait évoluer la spécialité vers la sellerie et devient Meilleur Ouvrier de France en 1982. Il choisit de se spécialiser dans la compétition équestre, misant sur la proximité de l’hippodrome. Ses enfants, Pierre et Isabelle ont repris le flambeau. Aujourd’hui, c’est le petit-fils Jean-Baptiste qui a repris les rênes de l’entreprise, avec le soutien de son père et de sa tante, toujours actifs.

La boutique-atelier se trouve près de l’hippodrome, tandis que l’atelier historique attenant à la maison familiale est resté à Bénéjacq, près de Pau. À l’atelier, ils travaillent à trois : Jean-Baptiste, Isabelle – 35 ans dans l’entreprise, formée à la maroquinerie à Paris – et un salarié recruté il y a quatre ans, reconverti de la couture après un CAP au lycée Porte d’Aquitaine de Thiviers, Pôle d’excellence aquitain du cuir et du luxe.

Jean-Baptiste Cassou est la 4ème génération de la Sellerie Cassou, une maison qui fabrique entièrement à la main des selles, brides et sangles pour les professionnels des courses hippiques. Reportage de Stéphanie Bui journaliste. Pour The Daily Couture
Jean-Baptiste Cassou est la 4ème génération de la Sellerie Cassou, une entreprise du patrimoine vivant (EPV) qui fabrique entièrement à la main des selles, brides et sangles pour les professionnels des courses hippiques. L’atelier et la maison familiale de toujours se situe à quelques kilomètres de Pau, à Bénéjacq. L’atelier boutique se situe près de l’hippodrome de Pau.

« C’est une petite récompense »

Ce qui plaît à Jean-Baptiste ? Voir ses produits sur des pur-sang lancés à 60 km/h. « C’est une petite récompense de constater la solidité de nos selles. Et quand elles permettent à certains de gagner, c’est encore mieux », confie-t-il, avec fierté. La Sellerie Cassou a équipé les plus grandes courses internationales : l’Arc de Triomphe, le Prix de Diane, le Grand Steeple, la Melbourne Cup… C’est dans le Béarn que l’atelier fabrique des selles pour ses clients à l’autre bout du monde, en Australie, au Japon…

Le défi du recrutement

Pourtant, malgré cette reconnaissance, transmettre le savoir-faire reste un défi. Le métier de sellier cuir demeure méconnu, peu attractif. « C’est dommage qu’aujourd’hui, dans le milieu des courses équestres, il n’y ait presque plus d’artisans comme nous qui travaillent le cuir et fabriquent leurs pièces de A à Z », déplore Jean-Baptiste. Que ses concurrents français soient devenus des revendeurs de produits fabriqués à l’étranger le désole. « J’aimerais bien que tous ces métiers artisanaux soient plus attrayants pour les jeunes. »

Il peine à recruter des personnes intéressées par le métier. « Ce qui est dur à comprendre, c’est qu’un savoir-faire ne s’acquiert pas comme ça. Je pense que ça passe par l’apprentissage, comme il y en a toujours eu. » Pourtant, travailler une matière noble comme le cuir reste un plaisir, confie-t-il. « Nous faisons partie des derniers à coudre sans griffer, à savoir sans marquer les points. Je l’ai appris de mon père. À mon tour, je suis prêt à transmettre. »

En contact avec un lycée voisin, l’entreprise accueille désormais des stagiaires durant trois semaines pour leur faire découvrir le métier de la sellerie. Récemment, un élève s’est montré très intéressé par la possibilité de faire un CAP au sein de l’entreprise. « Je ne comprends pas que les métiers artisanaux ne soient pas davantage mis en valeur dans l’Education nationale, voire dans l’éducation tout court. Ce sont des métiers où l’on apprend tous les jours. »

Le geste juste

Tous partagent la même passion du geste précis. Jean-Baptiste apprécie tout particulièrement la coupe. « Quand on apprend à couper le cuir, chaque peau est différente, chaque partie du cuir est différente. On coupe avec des couteaux mécaniques, c’est un travail physique. Au début, on regarde la peau, on analyse les défauts. En pratiquant, on apprend à attribuer les usages à chacune des parties. On crée de belles œuvres. »

Isabelle, elle, se réjouit que le nom de la famille et le logo sur les selles qu’elle aperçoit sur les hippodromes puissent perdurer. « Je pense que mon père serait fier de voir son petit-fils reprendre l’entreprise. »

reportage : pau royal, du terroir à la noblesse du cuir. maroquinerie artus. De Stéphanie Bui, journaliste. A trouver sur The Daily Couture
Au cœur du centre historique de Pau, on trouve l’artisan maroquinier Artus qui réalise du sur-mesure, des personnalisations et réparations.

Le cuir palois se transmet aussi bien par la reprise que par la création. Après Le Soulor 1925 et la Sellerie Cassou, entreprises centenaires reprises pour perdurer, viennent désormais de nouveaux ateliers, nés de zéro. Au cœur du centre-ville, des ateliers se sont installés, dont un maroquinier porté par une clientèle en quête de pièces uniques.

L’élégance à portée de main

« C’est vous qui faites ça ? » La question revient souvent dans l’atelier d’Arnaud Brantus, maroquinier au cœur de Pau. Les passants ne croient pas qu’on fabrique encore en centre-ville. Pourtant, derrière la devanture de la maroquinerie Arthus, sacs, ceintures et bracelets de montre naissent à la main, point sellier après point sellier.

Le maroquinier retrouve son centre-ville

Dans cette rue piétonne, la confusion est fréquente. « Bien souvent, on me demande si je répare des chaussures, raconte Arnaud. À chacun son savoir-faire. Je ne fais pas de ganterie, de botterie, de cordonnerie. Je fais de la maroquinerie. » Sacs, ceintures, petite maroquinerie : des objets du quotidien qu’on achète sans jamais voir la main qui les façonne.

Il est habitué à ce que les gens le prennent pour un revendeur et non pour ce qu’il est vraiment : un fabricant, un artisan. « Je pense que les gens n’ont pas conscience qu’ils ont, dans leur ville, un ou plusieurs artisans d’art. Ils n’ont pas conscience que ces métiers existent encore. On existe, on est encore là ! »

Ce constat fait écho aux observations de Philippe Huppé, ancien député de l’Hérault et expert des métiers d’art. Dans son rapport de 2018, il pointait un paradoxe : la France possède la plus grande diversité de métiers d’art au monde, mais elle en a perdu la culture. Les savoir-faire existent, mais ils ne font plus trop partie du notre quotidien.

Arnaud Brantus, l’artisan maroquinier à l’origine de la maroquinerie Artus, après une reconversion professionnelle. Dans son ancienne vie, il était dans les assurances.

Créer plutôt que reprendre

Arnaud Brantus n’a ni hérité ni repris son atelier : il l’a créé en 2019. Dans sa boutique, il présente des pièces uniques réalisées à la couture main, du sur-mesure, de la réparation. Sur le salon des Portes du Cuir, il travaillait en direct, reconstituant son établi pour réparer un étui d’appareil photo dépiqué sous les yeux des visiteurs.

Les outils attirent l’œil : alênes, pointe à tracer, couteau demi-lune, maillets, brosse, cire d’abeille, tranchet de coupe. Tout un arsenal qui témoigne d’un métier exigeant et fascine le public.

Le déclic né d’un fauteuil récupéré

Arnaud ne vient pas d’une dynastie artisanale, mais d’« une lignée manuelle », comme il dit. Son père, collectionneur de maquettes de Ferrari, découpait ses propres chaussures pour récupérer le cuir dans son processus de fabrication. « J’ai toujours bricolé. »

Les années ont passé. Il est parti dans le commerce, puis dans les assurances, jusqu’au jour où il récupère le cuir d’un fauteuil jeté dans la rue. « Ce jour-là, je ne sais pas pourquoi, j’ai récupéré ce cuir et j’ai commencé à fabriquer des petits objets. Je me suis pris de passion pour ce métier, et j’ai fait une rupture conventionnelle. »

Il obtient alors un CAP maroquinerie à Bordeaux, puis installe son atelier à Pau. « On apprend encore. Je pense que j’en apprendrai jusqu’à la retraite », assure-t-il. Car il n’y a pas deux cuirs qui se travaillent de la même façon. Il montre le galuchat, cette peau de raie poncée, qu’il compare à « du gravier, très dur à travailler, à couper ». Utiliser différents types de peaux, adapter la matière à l’usage, ajuster la taille du fil à la résistance nécessaire : tout pousse à l’expérimentation. Un travail d’une grande diversité qu’il trouve « fascinant ».

Des métiers en quête d’héritiers

Arnaud a appris la maroquinerie sur le tard, en reconversion professionnelle. Son cas n’est pas isolé : partout en France, les métiers du cuir attirent de nouveaux profils. Les entreprises sont prêtes à former. L’enjeu de la formation se posait sur le salon Portes du Cuir, où écoles et entreprises cherchent à séduire la relève.

rédigé par Stéphanie Bui 

→ A suivre :  Episode 3/3 : Quand le cuir forme ses héritiers

Notes :

Le Soulor 1925

Sellerie Cassou

Maroquinier Artus

L’Office de Tourisme de Pau

ResoCuir, organisateur des Portes du Cuir à Pau

 

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