Le 20 novembre 2025
Après avoir évoqué les racines profondes du cuir dans la culture béarnaise (Episode 1), mis en lumière des pépites paloise qui sculptent le cuir (Episode 2), ce dernier épisode se tourne vers l’apprentissage des savoir-faire : quand le cuir forme ses héritiers.
Quand le cuir forme ses héritiers

Le constat est sans appel : les entreprises du secteur ont un besoin urgent de talents neufs. C’est pourquoi ce volet se consacre entièrement à la formation professionnelle et à l’apprentissage. Le salon des Portes du Cuir joue ici un rôle clé d’aiguilleur. Bien plus qu’une simple vitrine, il se mue en carrefour d’orientation majeur. Il connecte directement le grand public, les experts de la formation et les entreprises qui recrutent activement en Aquitaine. Pour cette édition à Pau, il s’est agi de pourvoir des postes précieux dans le Sud-Ouest, assurant ainsi la pérennité de cet artisanat local.
Derrière ces conversations, un enjeu crucial pour la filière : trouver ceux qui perpétueront les gestes en Nouvelle-Aquitaine, première région de France en termes d’activité professionnelle sur les métiers du cuir.
Un enjeu crucial : trouver ceux qui perpétueront les gestes
Sur le salon des Portes du Cuir, la quête des héritiers s’opère concrètement sur les stands des écoles et des centres de formation. L’atmosphère y est palpable : des jeunes feuillettent les brochures avec application, un homme d’une trentaine d’années échange sérieusement avec un formateur, tandis qu’une jeune diplômée ingénieure s’informe sur les débouchés spécifiques. Qu’ils viennent par simple curiosité ou dans l’optique d’une reconversion professionnelle, tous font la même découverte : ils explorent un monde riche en opportunités, celui des métiers du cuir.
Jérôme Eydieux, directeur Délégué aux Formations ((DDFPT) au lycée Jean Rostand, est venu aux Portes du Cuir pour promouvoir les formations de la filière. « L’objectif est de créer des liens avec les entreprises pour les périodes de formation en milieu professionnel que nos élèves doivent effectuer », explique-t-il, soulignant un enjeu crucial : la difficulté à trouver des stages.
Outre un CAP et un Bac Pro en maroquinerie, le lycée se distingue par un CAP en cordonnerie bottier peu courant, et surtout par l’un des deux seuls CAP de France en vêtement de peau.
Une culture de l’apprentissage entravée
La difficulté à trouver des stages en alternance s’explique notamment par la lourdeur que cela représente pour les entreprises : trouver un tuteur, assurer une cohérence entre la progression pédagogique et l’organisation interne.
« Dans le secteur de la maroquinerie, contrairement au bâtiment, l’apprentissage n’est pas encore une pratique ancrée », observe Florence Francke, conseillère en formation continue au GRETA CFA Aquitaine. « Le bâtiment a toujours eu des apprentis depuis des siècles. »
Pourtant, l’alternance représente une opportunité pour les entreprises, notamment grâce aux adultes en reconversion qui apportent des profils déjà diplômés. « Les entreprises dotées de services RH comprennent vite le potentiel de ces profils. » Pour les nombreux artisans seuls, en revanche, le manque de moyens pour assumer le salaire d’un apprenti reste un obstacle majeur à la transmission.

Reconversion : le défi de la qualité des formations
Pour les adultes en reconversion, un autre défi se pose : choisir la bonne formation. François Delclaud, responsable du dispositif de Clairevivre, structure d’accompagnement des personnes handicapées et observateur du système de formation professionnelle en France, interpelle : « Pour un même métier, on peut trouver des formations en 450 heures ou 2 000 heures. »
La difficulté d’évaluer la qualité des formations professionnelles s’explique aussi par un angle mort de la certification Qualiopi, marque de certification qualité des prestataires de formation. « Qualiopi vérifie la communication avant, pendant et après la formation professionnelle, mais pas la qualité pédagogique. Il n’y a plus de garde-fous sur la qualité de ce qui est enseigné », déplore l’expert. Pour s’y retrouver, il recommande un dispositif national méconnu et gratuit : le recours à un conseiller en évolution professionnelle (CEP), présent dans chaque département, qui aide à identifier les formations et les financements possibles.

Rééquilibrer la carte : le Sud-Ouest se dote d’un nouveau CAP
Face à ces défis, une bonne nouvelle pour la filière : la création d’un CAP maroquinerie en alternance pour personnes en reconversion, sous forme de contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Cette section, ouverte à la rentrée 2025, vient compléter le CAP maroquinerie créé un an plus tôt (septembre 2024) au Lycée des Métiers-Côte Basque Ramiro Arrue, à Saint-Jean-de-Luz. Ainsi, la formation aux métiers du cuir couvre désormais toute la région aquitaine.
« Jusqu’à présent, la filière cuir avait constaté un déséquilibre territorial : des sites de formation en Gironde et Dordogne, mais rien dans le sud de la région », contextualise Florence Francke, conseillère en formation continue au GRETA CFA Aquitaine. Le choix de ce lieu est stratégique : « Le Pays Basque concentre de nombreuses entreprises du cuir. Le lycée Ramiro Arrue, qui proposait déjà une filière textile, dispose d’une expertise naturelle en couture, compétence clé en maroquinerie. »
Dans cette nouvelle section, cinq femmes ont fait leur rentrée, dont quatre diplômées de l’enseignement supérieur. Le projet, créé en partenariat avec des entreprises locales comme le sellier Devoucoux et le maroquinier Tolomei, est une victoire pour la filière. Cela prend beaucoup de temps de créer une telle formation. « Il va falloir faire aussi nos preuves auprès des entreprises », confie Florence Francke, soulignant que la présence du lycée aux Portes du Cuir est essentielle pour faire connaître ces nouvelles opportunités de formation aux métiers du cuir dans le Sud-Aquitain.
Le déclic lors d’un stage de quatre jours chez le maroquinier Erro


Sur le salon, ces formations attirent des profils variés. Parmi les visiteurs, les parcours se croisent. Iker, la vingtaine, venu du Pays basque, cherche des pistes pour sa reconversion après le refus d’un financement de transition professionnelle. Il souhaite réaliser la formation interne chez la maroquinerie Erro, à Itxassou. Bien décidé à quitter son métier de peintre en bâtiment – et ses problèmes de dos –, il a eu le déclic lors d’un stage de quatre jours chez le maroquinier Erro. Le souci du détail, la minutie, les machines lui ont immédiatement plu. « C’est un vrai métier d’art. C’est la satisfaction et le plaisir de fabriquer un joli produit de qualité.» Il évoque l’odeur du cuir, son toucher qu’il a apprécié tout de suite. Un coup de cœur qu’il n’avait pas ressenti lors d’une précédente immersion dans l’aéronautique. « Dans le métal, explique-t-il, je n’ai pas eu le même feeling. Et je ne voyais jamais où finissaient les pièces que je travaillais ».
Manon, elle aussi en reconversion, « pioche un peu à droite à gauche dans les métiers de l’artisanat ». Sur le salon, elle découvre les métiers du cuir, habituée à manipuler la matière quand elle évoluait dans l’élevage de chevaux il y a quelques années. Ravie de sa rencontre avec Marion, créatrice de la maroquinerie Brebis Galantes, elle se réjouit de pouvoir rester en lien avec « une pépite ». Elles ont échangé sur leur vécu respectif de reconverties. « Une première approche en vue de prochains stages pour tester et mieux cibler mon projet. »
Camille, 25 ans, représente, à cette édition des Portes du Cuir, la formation en maroquinerie des Compagnons du Devoir dispensée à Gelos, près de Pau. Elle est responsable de sa gestion, après sept années de formation en maroquinerie et un apprentissage dans six entreprises du cuir. Elle reste particulièrement attentive aux échanges entre professionnels. Elle se questionne sur son métier qu’elle adore et la possibilité de le pratiquer comme elle l’a appris dans le monde d’aujourd’hui.
Comment communiquer sur les valeurs ? « Comment faire comprendre aux consommateurs qu’il vaut mieux acheter un sac qui va coûter 300 euros, fabriqué par un artisan dans le respect de la matière, plutôt qu’un sac à 50 euros d’une marque à bas coût qui n’aura pas œuvré dans le même respect du travail, de l’environnement ? » Comment s’équilibrer dans sa vie, dans ses choix, à la création de son entreprise ?
Des questionnements partagés par de nombreux artisans présents au salon. Certains ont trouvé des débuts de réponse : miser sur la transparence, montrer l’atelier, expliquer chaque étape. D’autres explorent les réseaux sociaux pour raconter leur métier. Mais le défi reste entier : faire comprendre la valeur du travail artisanal dans un monde habitué au bas coût.
Un recrutement ouvert à tous
Certaines entreprises ont structuré leurs processus de recrutement et de formation. C’est le cas du groupe Tolomei, qui rassemble dix manufactures de maroquiniers et deux écoles de formation internes, réparties sur toute la France. Son savoir-faire répond aux exigences des grandes maisons de luxe françaises.
« En 2026, nous organiserons cinq sessions de recrutement pour accueillir environ 60 personnes et accompagner la croissance de nos sites », annonce Delphine Esquerra, responsable des ressources humaines du pôle Sud-Ouest. Deux sites sont concernés : la manufacture de Briscous, dans le Pays basque, et la Maroquinerie du Pays d’Orthe, dans les Landes, à Hastingues, créée en 2021.

« Nous recherchons aussi bien des profils confirmés que débutants. Pour ces derniers, nous proposons une formation interne de trois mois dans notre école, suivie d’une intégration progressive en atelier. » Comment une personne qui ne connaît pas le métier peut-elle envisager le processus ? Tout commence par une réunion d’information où le métier est présenté. Les candidats intéressés passent ensuite des tests selon la méthode de recrutement par simulation (MRS), développée avec France Travail. En cas de réussite, un entretien est réalisé. La personne intègre ensuite l’école de formation interne pour trois mois : 400 heures à plein temps, suivies d’un CDD professionnel avec tutorat. Au bout d’un an, un CDI est proposé.
Le travail se déroule en équipe de quatre à six personnes. « Le métier de maroquinier n’est pas répétitif, il y a de la polyvalence », assure le groupe. « Cela reste un métier physique, avec des adaptations possibles : tables réglables en hauteur, outils qui permettent de soulager les articulations. » Sur le site de Briscous, le groupe évolue progressivement vers un modèle où l’artisan monte son sac de A à Z. « On devient maroquinier au bout de trois ans environ, on maîtrise d’autres savoir-faire au bout de cinq ans, et d’autres encore au bout de dix. Il y a une montée en compétences permanente. »
Le vivier existe. Entre lycées professionnels, formations continues et recrutements structurés, la filière cuir aquitaine se mobilise pour transmettre ses savoir-faire. Les défis restent réels – manque de visibilité, financements limités, culture de l’apprentissage à renforcer – mais les solutions émergent, portées par la volonté conjuguée des formateurs, des entreprises et des passionnés.
Ces passionnés du bel ouvrage, on les croise aussi sur le salon. Comme ces trois artisans chausseurs de la région paloise, venus discuter techniques et retrouver leurs confrères : Leur présence discrète dit quelque chose : Pau s’inscrit dans un terroir où le goût des belles choses n’a jamais faibli.

Pau, terroir d’artisans
L’héritage balnéaire
Pau bénéficie de sa proximité avec Biarritz. Depuis plus de trois siècles, cette première station balnéaire de France attire une clientèle internationale fortunée, sensible à l’artisanat de qualité. Entre océan et montagne, dans un paysage qui séduit toute l’année, s’est développé un écosystème artisanal unique : une clientèle exigeante a fait naître des savoir-faire d’exception.
Un terroir préservé
Le Béarn a su cultiver cet héritage. On y trouve des Entreprises du Patrimoine Vivant — confiserie, chaussure, sellerie —, des boutiques de mode rares comme la Maison Izard qui célèbre les manufactures françaises résistantes, des initiatives comme l’association Arts et Matières, soutenue par la Ville de Pau, qui propose une balade sensorielle à travers quatorze commerces indépendants du centre historique, formant un parcours où dialoguent matières nobles et inspiration pyrénéenne. Des EPV centenaires aux promenades artisanales, tous révèlent la même identité de ce terroir : le vrai luxe, celui qui ne crie pas son nom, celui qui dure.

Séjourner à Pau
Pour vivre pleinement cette atmosphère, l’hôtel Le Bristol incarne l’élégance paloise historique. Cette maison de caractère, nichée dans une façade Belle Époque, offre bien plus qu’un hébergement : un véritable art de recevoir, entre douceur de vivre et raffinement discret. Chaque chambre ouvre sur une vue imprenable sur les Pyrénées, rappelant que le spectacle ici ne se trouve pas sur un écran, mais à travers la fenêtre. Un havre où le temps semble suspendu, pensé pour favoriser le bien-être et la contemplation. Une adresse qui résume à elle seule la philosophie paloise : recevoir avec noblesse, sans ostentation.
Le parapluie du Berger, âme du terroir
Et puis, il y a un objet qui résume peut-être tout cela : le parapluie du Berger.

Il n’est pas en cuir, certes. Mais comme le cuir, il vient de l’élevage pastoral qui a façonné ces vallées. Créé à la demande des bergers transhumants, ce parapluie XXL devait les protéger autant du soleil que de l’orage, du vent que de la neige. Une sorte de maison nomade, compagnon des longues journées en estive.
Depuis 1896, l’entreprise familiale Capel le fabrique à la main à Pau, dans son atelier Le Parapluie des Pyrénées. On continue d’assembler ces grandes pièces présentes dans tant de maisons béarnaises, accrochées dans les entrées, prêtes à servir. Leur diamètre impressionnant — parfois plus d’un mètre cinquante — en fait des objets spectaculaires.
Karl Lagerfeld, collectionneur éclectique et amoureux des savoir-faire rares, les commandait par six. Pas pour la pluie parisienne, évidemment. Mais pour ce qu’ils portaient : une forme de sagesse rurale, une élégance robuste, un luxe qui ne crie pas son nom. Un bout d’âme du Béarn dans chacune de ses maisons.
Ce qui perdure
C’est peut-être cela, finalement, que défend ce terroir : une culture de l’objet bien fait, transmis, réparé, gardé. Dans le cuir comme dans le coton ciré, dans les ateliers comme dans les demeures qui ont traversé le temps, une même conviction perdure. Celle que ce qui dure est beau, et que ce qui est beau mérite de durer.
Avec élégance. Avec style. Et avec patience.
rédigé par Stéphanie Bui
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*Vous souhaitez rencontrer ces artisans ou découvrir ce territoire ? Voici les coordonnées des ateliers, manufactures et lieux évoqués dans ce reportage.*
Carnet d’adresses & Infos pratiques / Pau
Infos pratiques
Comment se rendre à Pau
Pau est facilement accessible en TGV depuis Paris (4h30), ou en avion via l’aéroport Pau-Pyrénées, à 10 minutes du centre-ville. Une fois sur place, le centre historique se découvre à pied, mais pour explorer les ateliers périphériques, la voiture reste recommandée.
️ Où dormir : L’Hôtel Bristol
L’Hôtel Bristol, situé en plein cœur de Pau, incarne l’élégance intemporelle dans un cadre de calme absolu. Dans cet écrin apaisant, on redécouvre le goût de la tranquillité. Le silence, l’atmosphère feutrée et la décoration soignée invitent à la contemplation, en harmonie avec l’histoire locale et le panorama pyrénéen. Sans oublier un petit-déjeuner gourmand servi dans le joli jardin d’hiver aux notes Art Nouveau. Loin de l’agitation du quotidien, l’hôtel offre un retrait raffiné tout en étant un point de départ idéal pour explorer Pau et ses environs. Et, bien sûr, une équipe aux petits soins saura rendre votre séjour encore plus agréable.
Vins et produits du terroir
Les vignerons indépendants du Jurançon, situés à quelques kilomètres de Pau, vous accueillent à la Vinothèque pour des dégustations et des visites de leurs chais. Les vins doux de cette région se marient parfaitement avec la richesse des produits locaux trouvés dans les Halles.
Les Halles de Pau sont également incontournables pour découvrir les produits locaux : fromages, viandes, charcuteries, miels et autres délices du terroir. Un véritable carrefour de l’artisanat et des produits de qualité.
Le Parapluie de berger fondé en 1896 par la famille Capel à Pau.
À la découverte de la filière cuir & autres produits locaux
Le Cluster ResoCUIR est une association qui a pour mission d’accompagner et de structurer le développement de la filière cuir en Aquitaine. Parmi les événements organisés : Les Portes du Cuir.
Le Béarn est une terre de savoir-faire en matière de cuir. Outre les pépites locales évoquées dans l’épisode 2, d’ autres entreprises de savoir-faire offre un aperçu unique de cette tradition artisanale dans ce coin du Béarn, où l’on trouve des entreprises du patrimoine vivants (EPV), parmi lesquelles :
M. Larquier, boulanger-pâtissier spécialisé dans la confection de « pastis » : des gâteaux parfumés à l’anis et à la vanille qui font sa renommée.
La maison Daban, la seule authentique fabricante de sonnailles en France.
Les ateliers Lepere, à Nay, sont spécialisés depuis 1921 dans la teinture sur fils et sur tissus ainsi que dans le tissage et la confection de polos de rugby.
La maison Laulhere confectionne le béret, objet mythique, à Oloron.
La maison Verdier, maître confiseur-chocolatier palois, notamment reconnus pour ses Berlingots des Pyrénées aux Raisons Dorés.
La maison Francis Miot, à Uzos, spécialisée dans la fabrication et la distribution de confitures, confiseries et chocolats.
Des organismes de formation
Clairevivre, l’Établissement Public Départemental de Clairvivre accueille et accompagne des personnes adultes en situation de handicap.
Le réseau GRETA-CFA Aquitaine de l’Education nationale
Trouver un soutien auprès d’un « conseiller en évolution professionnelle »
Une promenade au fil de la matière
Inspirée par l’univers de la montagne et engagée dans la valorisation des savoir-faire locaux, Maison Izard propose des vêtements et accessoires en laine locale.
L’association Arts et Matières vous invite à une découverte sensorielle à travers le centre de Pau, mettant en lumière 14 commerçants locaux qui proposent une large gamme de créations artisanales. S’inspirant de l’univers des métiers d’art, cette initiative invite à explorer des pièces uniques dans des domaines aussi variés que la poterie, la textile, la marqueterie, et bien d’autres. Cette promenade permet aux visiteurs de flâner dans des boutiques où chaque pièce raconte une histoire, mêlant créativité et goût de la matière.
Complétant à merveille les visites des entreprises du patrimoine vivant de Pau et autre savoir-faire traditionnel œuvrant dans la cité royale, cette balade sensorielle donne un aperçu de l’engagement artisanal de la ville, tout en offrant un cadre agréable pour les amateurs de créations singulières et de commerces indépendants locaux.
Remerciements
Ce reportage a été notamment réalisé avec le soutien de ResoCuir et de l’Office de Tourisme de Pau. The Daily Couture conserve l’entière indépendance de son propos.
Depuis 2011, à la demande, the Daily Couture organise des immersions dans les savoir-faire d'exception d'Ateliers Haute Couture à Paris œuvrant pour nos grandes maisons de mode parisiennes. Pour nous envoyer votre demande : info@thedailycouture.com En savoir plus, c'est par ici : Visites Ateliers Haute Couture à Paris par The Daily Couture| Immersions conçues par une journaliste indépendante mode / savoir-faire : Ils nous font confiance : références clients




