Destination le Tarn : retour sur les visites d’entreprises à Graulhet. Retour aux origines (3/3)



Les visites d’entreprises en plein boom : retour sur l’événement « Graulhet, le cuir dans la peau » dédié à la découverte de la filière du cuir. The Daily Couture y assistait et a réalisé un compte-rendu en partenariat avec l’Office de Tourisme La Toscane Occitane (3/3)

Le 1 décembre 2023

Après les premier et second volets du compte-rendu de la 7ème édition de l’événement  « Graulhet, le cuir dans la peau » permettant la découverte de la filière cuir par des visites d’entreprises, voici, ci-dessous, le dernier volet de cette série d’articles réalisée en partenariat avec l’Office de Tourisme La Toscane Occitane.

Depuis que les entreprises sont sommées d’agir en matière de développement durable, jamais le monde de la fabrication a autant investi l’espace public pour informer, rassurer, et entretenir le désir du consommateur citoyen. Or, les mises en récit semblent à bout. Elles laissent place au doute, au fil du greenwashing voire de l’ethicwashing. Si bien que le storytelling des entreprises perd de sa superbe en faveur du storyproving : que les entreprises montrent donc les preuves de ce qu’elles racontent ! Ainsi les citoyens, les consommateurs, sont friands de découvrir le monde de la fabrication, en vrai. En ce sens, les visites d’entreprises du cuir graulhetoises apportent une réponse à la curiosité ambiante des citoyens sur une matière souvent méconnue. Un état des lieux évoqué par ce natif de Gaillac, David, passionné du cuir, qui se trouve être « du métier ». Chargé du développement de la maroquinerie d’une marque française de prêt-à-porter travaillant déjà avec des mégisseries graulhetoises dont La Molière, il évoque « le gros cahier des charges des entreprises au sujet de la transparence sur les peaux et la fabrication, dans un contexte où le consommateur veut être informé. C’est une filière qui a besoin d’évoluer aussi, car elle est restée très fermée, pendant longtemps, et aujourd’hui, l’exigence du contrôle nécessite un besoin d’évolution. » Cependant, c’est « pour le plaisir » que ce passionnée du cuir participe à la manifestation « Grauhlet, le cuir dans la peau » qui se tenait les 25 et 26 octobre : « Si je suis ici, c’est par passion, ce n’est pas forcément dans le cadre de mon travail. Je suis en vacances. On habite dans les Landes. On a grandi ici. On connaît bien la région. C’est l’occasion de découvrir le savoir-faire de la reliure chez Didier Lieutard que je ne connaissais pas ». Allier tout bonnement l’utile à l’agréable.

Retracer les origines d’un produit, d’une matière

L’imbroglio d’une appellation pointé du doigt

Les visites d’entreprises permettent, parfois, de rentrer dans le dur d’un problème qui dépasse à la fois les professionnels et les consommateurs. En témoigne l’absence d’accord sur des appellations communes. Comme l’appellation « cuir vegan » légalement interdite en France, pas dans tous les pays. Ou, cité lors des visites d’entreprises,  l’imbroglio autour de l’appellation « cuir pleine fleur », gage, en France, d’une haute qualité (signifiant que le cuir a conservé toute l’épaisseur de sa fleur d’origine, car elle ne contient aucun défaut ou très peu. Le finissage est directement appliqué sur le côté fleur, voir la définition du Centre Technique du Cuir *). Par exemple, en Italie, des produits légalement étiquetés « cuir pleine fleur » peuvent, parfois, correspondre à ce qui est étiqueté, en France, « cuir corrigé » évidemment moins cher (le terme « fleur corrigée » signifie que la fleur a subi un léger ponçage. Cette opération sert généralement à régulariser son aspect en supprimant les défauts superficiels.) Abordé chez le maroquinier Philippe Serres, ce point a « énormément étonné » les visiteurs, retient Ingrid, l’enseignante en maroquinerie. Attentive à la question, Sophie, pour sa part, envisagera, probablement autrement, à l’avenir, les étiquettes sur le cuir : « Philippe Serres a su bien expliquer les différents types de cuir : la croûte de cuir, la pleine fleur… Ces professionnels nous apprennent à décortiquer une étiquette sur un produit cuir, et c’est très intéressant. On nous explique pourquoi on peut casser le prix. Parce qu’on n’est pas sur la même qualité de cuir. Il n’y a pas les mêmes appellations, ni les mêmes contrôles d’un pays à l’autre, y compris en Europe ».

Cuir exposé à la Maison des Métiers du Cuir à Graulhet
Cuir exposé à la Maison des Métiers du Cuir à Graulhet

Revenir à la source : l’expertise des professionnels

Charlotte a apprécié ces visites d’entreprises pour la proximité possible avec le réel : « C’est intéressant de voir faire, et pas seulement qu’on nous raconte. Pouvoir apprécier le travail du cuir de nos propres yeux, pouvoir toucher et sentir cette matière ». De même, le couple gaillacois, installé depuis peu dans la région, qui, en apprenant « l’activité extrêmement importante de l’industrie du cuir à Graulhet », a décidé de « saisir la possibilité d’approfondir la question ». Et de constater : « Peut-être qu’on regarde d’un autre œil les articles en magasin depuis qu’on a vu les tenants et les aboutissants. Ce que l’on a découvert nous aide à mieux choisir nos produits ».  Pour Anita, venue de Rabastens, à une quinzaine de kilomètres de Graulhet, c’est le goût du cuir qui l’a poussée à remonter « au tout début de la chaine de production » qu’elle ignorait complètement. Elle possède tout de même une connaissance du cuir par sa pratique de la reliure, il y a des années, et plus récemment, par les loisirs créatifs, avec des cours en cartonnage dispensés. Et de pointer l’importance de soutenir le fabriqué en France et les savoir-faire de sa région : « C’est important de connaitre cette industrie du cuir locale et d’avoir ce lien avec ces savoir-faire, avec la géographie qui nous entoure, car chaque terroir a ses spécificités. Depuis qu’on connait Graulhet et ses environs, chaque fois qu’on a un cadeau en cuir à faire, on va à Graulhet directement. » De même, son époux, Henri, ancien cavalier partage son goût pour la matière noble et l’envie de découvrir par lui-même : « Le monde du cuir, les selles etc. m’ont toujours un peu fasciné. Comme je suis très curieux, j’aime bien découvrir le travail de cette matière. Dans les boutiques, on pose des questions à droite à gauche. On a regardé des reportages à la TV aussi. Mais là, on peut toucher les peaux ». Soit une volonté de défendre une belle fabrication française de qualité qui se répand, et que constate, de son côté, Anais Scira, fondatrice de La Bonne Vague, média spécialisé dans le « made in France ». Bien entendu sensibilisée aux savoir-faire locaux qui l’entoure, la fervente défenseuse de la création hexagonale, venue de la région toulousaine, découvrait la manifestation qu’elle a fait connaitre auprès de sa communauté à l’audience nationale.

Venir et revenir pour approfondir son savoir de la filière du cuir

Une sorte de cercle vertueux où les visiteurs se prennent au jeu d’une découverte toujours plus en amont de la filière : du produit fini, on remonte aux mégisseries, à l’outillage, à la chimie, au traitement des eaux usées. Comme le couple gaillacois motivé par la découverte de la fabrication de produits finis avant de finalement envisager de se pencher sur la matière première, plus précisément : « On n’a pas fait les choses dans l’ordre! Peut-être qu’on finira une prochaine fois par la station d’épuration ! »  De son côté, au fil des éditions, Sophie approfondit sa connaissance de la filière : « La première année, je me suis inscrite à deux visites, pour voir. Puis, on se dit que ce serait bien de découvrir le restant de la filière. Au fur et à mesure, on y prend goût ! Avec le riche panel de visites proposant, à chaque édition, de nouvelles entreprises, je m’y retrouve chaque année ! Je trouve que c’est finalement passionnant ! » De son côté, Sylviane, venue d’Ariège, en quête de l’acquisition d’une presse de découpe pour son projet de création de bijoux en papier – car la découpe du cuir et du papier utilise le même matériel – pense revenir à Graulhet pour reprendre son exploration de la filière cuir : « Je n’avais pas pensé au cuir a priori, car, en plus, je ne mange pas de viande. Ce cuir, issu d’un déchet récupéré, on en fait de belles choses. Je suis réaliste, j’ai quelques paires de chaussures en cuir, j’ai des animaux qui mangent de la viande. Je pense revenir l’année prochaine, parce qu’il y a plusieurs entreprises que je souhaite visiter. Je connaissais aussi le travail de Bandit Manchot et sa super utilisation du cuir. C’est une matière que je trouve très belle, depuis toujours. » Inspirée au point d’imaginer une alchimie entre le papier et le cuir pour ses futures créations de bijoux !

Ce faisant, la possibilité de retourner sur toutes les coutures la filière complète du cuir graulhetoise est saluée par Ingrid, reconnaissante de la disponibilité des dirigeants : « Chaque année, on a la chance que les entreprises du cuir graulhetoises jouent le jeu. On peut découvrir tous les métiers du cuir en une journée ! »

 

Cuir exposé à la Maison des Métiers du Cuir à Graulhet

Tout un monde du cuir à découvrir !

Le riche champ des possibles offert par le monde du cuir en a médusé plus d’un ! Rompue à manier le cuir, Ingrid, l’enseignante en maroquinerie, retient l’étonnement des visiteurs « très curieux des finitions de la matière, très étonnés de la finesse ou, au contraire, de l’épaisseur d’un cuir, de ses aspects de coloris. Ils souhaitent être aussi informés du traitement des chutes de cuir… Ils souhaitaient comprendre ».  Parmi les visiteurs de la mégisserie La Molière, Céline, enseignante en mode, fut « surprise » par l’imprimante à jet d’encre permettant l’impression directement sur le cuir. « J’ai découvert des peaux aux finitions très modernes réalisées avec des outils anciens, et des machines créées spécifiquement pour les mégissiers. Je me suis régalée ! Je suis graulhetoise, mais j’ai beaucoup découvert avec ces visites ! » Motivée par son projet de reconversion professionnelle, Judith fut emparadisée par « la richesse des couleurs et des finitions, le travail en équipe dans un atelier, et la minutie. Cécile, l’infirmière, salue « une technologie extraordinaire qui leur permet de créer des choses folles. On voit tout ce qu’on peut réaliser avec le cuir. Je travaille le tissu, mais le cuir, c’est autre chose ! Je suis admirative des manières de travailler, de la vitesse de réalisation, des techniques, des savoir-faire, des machines inventées… ».

« Ce qui nous a marqués, reprend Dominique, c’est l’importance de cette filière du cuir énorme qui perdure malgré les difficultés. Une telle densité d’entreprises sur un même lieu ! On ne connaissait pas du tout les différentes façons de tanner le cuir, la variété du type d’entreprises avec certaines grosses structures mécanisées, d’autres plus artisanales. Il était étonnant de découvrir la transformation de peaux brutes encore garnies de leurs poils en cuir ». Ingrid a également apprécié l’explication des différente parties de la peau : les parties utilisées ou non, comme la peau ridée du cou d’une bête, les explications sur les défauts d’une peau, sur une cicatrice qui se voit sur le dessus du cuir, mais pas à l’intérieur de la matière, sur les maladies des peaux… Découverts chez le grossiste de cuir, Cuir en Stock, les cuirs de saumon, les cuirs de pattes de coq aux effets « extraordinaires » ont inspiré Sylviane, sensibilisée aux belles matières depuis l’enfance, puis nourrie par son « nomadisme aigu » au Japon, en Inde, terres de traditions textiles reconnues, amoureuses des belles matières… « Et, pour l’Ariégeoise, le cuir est de cet ordre-là ».

En définitive, des visiteurs ravis, ébahis par le travail à l’œuvre : « Quand on achète un sac en cuir, on n’imagine pas tout le travail en amont : le travail de la peau, le tannage, on n’y pense pas, c’est un métier hyper difficile », s’accordent, d’une seule voix, les trois amies venues de Rodez, Anne-Marie, Marie-Line et Marie-Françoise. Elles retiennent aussi le bruit, les odeurs, le posture debout. Pour autant, remarque l’une d’elles, en visite chez la mégisserie Joqueviel & Cathala : « Ça me fascine de voir ces personnes qui aiment leur travail. On le ressent, même si c’est un travail difficile. Je reviendrai l’année prochaine.  Je les admire, je trouve qu’on n’en parle pas assez, que l’on n’est pas assez reconnaissant envers ces ouvriers dotés d’un savoir-faire qui se perd. Il serait important d’emmener des jeunes à ces visites, ce qui pourrait susciter des vocations. »

Des habitants de la cité du cuir tarnaise ont aussi participé à la découverte de la filière historique de leur ville. Comme Michel, jeune retraité, venu visiter la station d’épuration industrielle « par curiosité », « et aussi par curiosité citoyenne ». Car, il est co-président du Conseil de développement de l’agglomération qui s’interroge sur l’opportunité de travailler sur le sujet « eau ». « Mais, balaie-t-il, j’étais présent en tant que citoyen, pas en tant que représentant. » Il se trouve que cet ancien directeur de production des Plasticiens Volants avait travaillé à un projet, finalement avorté : un événement spectaculaire pour l’inauguration de la Régie des eaux, à la demande de la ville, en 1991. L’occasion en 2023, de la découvrir, enfin : « Ce qui m’a surtout frappé, c’est le dimensionnement de cette station d’épuration calibrée pour 200 000 habitants dans une ville qui en compte un peu plus de 10 000. Cela témoigne de l’importance que pouvait avoir la filière du cuir dans la ville. Le fait d’être obligé, aujourd’hui, d’aller chercher des effluents ailleurs pour faire tourner l’usine de traitement des eaux usées, c’est ce qui m’a le plus impressionné. »

regie des eaux grauhet
Régie des eaux à Graulhet. Ici, la phase d’oxygénation des eaux usées, permettant de traiter les déchets contenus. Les eaux pourront ensuite être rejetées dans la rivière du Dadou.
Cuir exposé à la Maison des Métiers du Cuir à Graulhet
Cuir exposé à la Maison des Métiers du Cuir à Graulhet

« Pour la mégisserie Rial 1957, j’ai fait le choix avec ma compagne, ancienne designer de gonflables et responsable de l’atelier couture et sculpture aux Plasticiens Volants. Lissière et créatrice de formation, donc tisserande sur les métiers de haute lisse, elle a souhaité visiter la mégisserie Rial 1957, car l’entreprise fournit la haute couture. J’étais impressionné par le système de séchoir utilisé, une sorte de rail, différent de 90% des bâtiments industriels du coin dotés des galetas typiques, pour un séchage en suspension, à l’air libre ». Comme on peut l’observer à la mégisserie réhabilitée par les Plasticiens Volants où demeure, témoigne-t-il, « un séchoir de quatre-vingts mètres de long sur douze mètres de large, sur trois niveaux, au rythme de clous fixés tous les vingt centimètres, sur toutes les poutres…  Vous vous rendez compte du boulot que c’était, et du nombre de peaux qu’on pouvait stocker ! » Ce curieux, « de formation plutôt technique » a également apprécié la visite d’un équipementier : « Chez BFM, j’étais intrigué par la simplicité des machines utilisées pour fabriquer les outils de découpe à la main. Finalement, c’est seulement sur l’habileté des personnes que repose la qualité du produit. »

En réalité, il y a belle lurette que ce compagnon de route des Plasticiens Volants fut initié au monde du cuir local, à son insu, à son arrivée dans la ville. C’était dans les années 2000. Un jour, en voiture,  alors qu’il traverse la ville de Graulhet avec le notaire, pour concrétiser son projet d’achat d’une maison, surgit une odeur qui lui arrive aux narines… Le notaire, « un vrai Louis de Funès », se tourne alors vers lui et, affirme, avec aplomb et fierté : « Quand ça pue, c’est que ça marche ! »  « On arrivait à Graulhet, et j’ai retenu cette phrase, parce qu’elle était sublime ! » Graulhet était et demeure indissociable de son industrie du cuir. La ville respire le cuir. Car, les souvenirs aussi ont une odeur.

Retour aux racines familiales

Les odeurs de l’industrie du cuir graulhetoise… Pour Marie-Françoise, elles sont source de doux souvenirs. Visiter les entreprises de la filière cuir tarnaise revêt une allure de pèlerinage pour la ruthénoise dont la famille graulhetoise a travaillé dans le cuir. Pour cette première fois, Marie-Françoise s’est immergée, pendant deux jours, dans l’industrie locale, « jusqu’à la Régie des eaux, tout ». Et de se souvenir, émue, lors de la visite de la mégisserie Joqueviel & Cathala : « Mon grand-père était tanneur, à la rivière, je voulais voir son métier, même si, à présent, celui-ci ne se pratique plus de la même façon. J’avais une Tatie qui était piqueuse et des Tontons aussi dans les métiers du cuir. Les odeurs me renvoient à des souvenirs. Quand je venais en vacances chez ma grand-mère, à l’époque, dans les années soixante, ça sentait beaucoup à Graulhet… Dès qu’on arrivait aux abords de la ville, on sentait l’odeur de l’industrie cuir. Chaque année, on reviendra à ces journées portes ouvertes. C’est bien de se rendre compte du travail à l’œuvre, car on ne s’en rend pas compte. C’est impressionnant. »

De même pour les plus jeunes générations graulhetoises. Elles retissent alors des liens avec leur histoire familiale. Professeure d’école à Graulhet, Julie, albigeoise, est venue, cette fois-ci, accompagnée de ses enfants. Car la visite de la Maison des Métiers du Cuir, elle la planifie pour ses élèves de CM1 et CM2, tous les ans, dans le cadre du parcours proposé par la mairie à toutes les écoles de la ville. Ses filles de dix ans ont apprécié voir ce que ses élèves voient habituellement ; elles ont posé des questions : l’âge à partir duquel on pouvait commencer à travailler dans les mégisseries, la dureté du métier, le froid… « Les élèves graulhetois, rapporte, par ailleurs la professeure, adorent venir ici, parce que, souvent, dans leur famille, ils ont des parents, des oncles, des tantes qui travaillent dans les mégisseries, encore aujourd’hui. Cela leur donne un aperçu du travail que peuvent avoir des membres de leur famille. Ils s’exclament :  ‘Je suis content, parce que je vois enfin ce que fait Tatie ou ce que faisaient Papi ou Mamie quand ils étaient là, c’est chouette !’ » Petits ou grands, des visiteurs comblés !

« On voit beaucoup de gens qui s’intéressent à la filière du cuir graulhetoise pour retrouver leurs souvenirs », observe, de même, Margot Durand, chargée de communication à la Chambre Syndicale des Patrons Mégissiers de Graulhet, mobilisée pour couvrir cette édition de « Graulhet, le cuir dans la peau ». Après tout, c’est un peu de son histoire aussi : « Mon oncle était de Graulhet et travaillait aussi dans le cuir. Si l’on vient de Graulhet ou des alentours, on a forcément quelqu’un de notre famille qui travaille dans le cuir ! » Et à Magali, graulhetoise, de proclamer haut et fort : « On tient beaucoup aux savoir-faire, et l’on veut les défendre. Avec sa relocalisation, l’Atelier Cuir, par exemple, s’est battu pour cela et pour la formation aux métiers du cuir. Moi, j’habite Graulhet, et je trouve que c’est une richesse pour ma ville. Nous avons une filière de A à Z, et l’on devrait miser sur une filière d’exception comme celle du cuir. »  Une sorte d’écho à la devise de la voix officielle du luxe français portée par le Comité Colbert : « Le luxe est le plus ancien secteur d’avenir ».

Rendez-vous à la prochaine édition de « Graulhet, le cuir dans la peau » , la première semaine des vacances scolaires de Toussaint 2024, les 23 et 24 octobre.

rédigé par Stéphanie Bui 

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NOTES :

L’Office du Tourisme La Toscane Occitane

Le Conseil National du Cuir 

Conseil Technique du Cuir

La Bonne Vague

Reportage réalisé en partenariat avec l'Office de Tourisme La Toscane Occitane en accord avec la ligne éditoriale de The Daily Couture qui valorise les savoir-faire et ses protagonistes.
Depuis 2011, à la demande, the Daily Couture organise des immersions dans les Ateliers Haute Couture à Paris œuvrant pour les plus grandes maisons de mode.

Pour nous envoyer votre demande : info@thedailycouture.com 

En savoir plus, c'est par ici : Visites Ateliers Haute Couture à Paris | Immersions conçues par une journaliste mode : http://bit.ly/visiteateliershautecouture

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